mardi 26 avril 2011

L’Homme : capital de l’entreprise

En suivant les articles de mon blog, vous aurez compris que je m’intéresse au management. C’est pour moi le point central dans l’entreprise, car c’est cela qui met l’Homme au centre de l’activité. Et c’est bien l’Homme qui est le capital le plus important de l’entreprise à mon avis.
Donc quand j’ai appris la semaine dernière le bilan du plan de prévention des risques psychosociaux lancé en 2009 par le COCT (Conseil d'orientation sur les conditions de travail), j’ai été bien déçu (vous pouvez le lire ici ). En effet les 2500 entreprises de plus de 1000 employés devaient mettre en place des plans d’action ou conclure des accords. Seulement 600 y sont parvenues. Ça laisse donc imaginer l’intérêt que portent les entreprises sur ce sujet donc sur le bien-être de leurs employés.
En attendant voici les 10 propositions faites par le gouvernement dans le rapport :

1. L’implication de la direction générale et de son conseil d’administration est indispensable.

2. La santé des salariés est d’abord l’affaire des managers, elle ne s’externalise pas.

3. Donner aux salariés les moyens de se réaliser dans le travail.

4. Impliquer les partenaires sociaux dans la construction des conditions de santé.

5. La mesure induit les comportements.

6. Préparer et former les managers au rôle de manager.

7. Ne pas réduire le collectif de travail à une addition d’individus.

8. Anticiper et prendre en compte l’impact humain des changements.

9. La santé au travail ne se limite pas aux frontières de l’entreprise.

10. Ne pas laisser le salarié seul face à ses problèmes.

jeudi 21 avril 2011

Conseil aux jeunes en entreprise


Comme je l’écrivais dans mon article sur le management et les générations (http://ericgaleres.blogspot.com/search/label/jeune%20g%C3%A9n%C3%A9ration) au boulot j’ai un jeune à mes côtés que je conseil parfois sur son attitude, que je freine également de temps en temps car tout n’est pas bon à dire,…
Je me suis dit que je pouvais donc vous donner les 9 conseils pour la jeune génération de Mr Yvon GATTAZ (http://fr.wikipedia.org/wiki/Yvon_Gattaz) président de l’Association Jeunesse et entreprises (AJE)

·         que l’effort et la ténacité sont indispensables.
·         que la sélection a été, est et sera inévitable, sinon en amont, au moins en aval dans la vie professionnelle, et que la refuser au départ, c’est courir le risque d’une mauvaise orientation. La sélection n’est que la forme sociale de la concurrence, cet inévitable aiguillon de toute activité humaine ;
·         qu’il vaut mieux avoir un pied dans l’entreprise que les deux dehors, et qu’il faut accepter au départ un poste qui ne répond pas immédiatement à ses aspirations ;
·         qu’il ne faut pas supporter trop longtemps d’être entretenu par la communauté en se déshabituant ainsi du travail, car, contrairement à la formule habituelle, “tout salaire mérite travail” ;
·         qu’il ne faut pas avoir peur de la mobilité, de la souplesse, de la flexibilité, du changement, même si les peuples latins affichent simultanément un goût apparent pour les réformes, et une peur incoercible du changement. On me dit que PdC, qui, dans nos écoles d’autrefois signifiait Pas-de-Calais, veut dire aujourd’hui Peur du Changement, ce qui est inquiétant pour la géographie et pour l’avenir professionnel ;
·         qu’ils n’auront plus droit à un plan de carrière lignifié ni même à un statut qui, tout comme la statue, resterait froid, inchangeable, calcifié et inamovible dans un monde qui bouge ;
·         qu’ils seront tous, quels que soient leurs diplômes, des autodidactes de la création qui s’insuffle grâce aux vertus irremplaçables de l’exemplarité, conformément à la formule de notre association “Citer pour susciter” ;
·         qu’ils doivent développer leur goût du risque en créant éventuellement des petites entreprises, aventure passionnante, tout en sachant qu’il n’y a dans ce domaine ni cours ex cathedra, ni voie royale. Quand un jeune demandait à Konrad Hilton comment créer un hôtel, il lui répondait par cette boutade éloquente : « Il suffit de savoir que le rideau de douche doit toujours être à l’intérieur de la baignoire » ; que la France ne pratiquera pas toujours, par une curieuse exception, le parachutage de hauts   fonctionnaires à la tête des grandes entreprises, même si quelques frileux, craignant l’éventuel danger de ce parachutage à la pointe d’une pyramide, souhaiteraient le remplacer par un hélitreuillage.

mercredi 20 avril 2011

La prime de 1000 euros en voilà une bonne idée

Moi il y a des choses que je ne comprends pas, bon je ne suis pas économiste, ni chef d’entreprise ou politique. Donc si je ne comprends pas c’est sans doute normal.
Voilà que le gouvernement veut créer une prime de 1000 euros pour les salariés dont l’entreprise verserait des dividendes à ses actionnaires. Dans l’idée c’est plutôt bien je trouve.
En lisant l’article de Europe 1 (http://www.europe1.fr/Economie/La-prime-de-1.000-euros-fait-pschitt-500247/) j’ai vu que le gouvernement faisait marche arrière, que les patrons au travers du MEDEF était contre et que les syndicats au travers de la CGT dénonce une communication des politiques !
Mais quelqu’un se dit-il que pour les salariés concernés c’est super ? Non personne n’en parle, pourtant je pense qu’ils seraient bien comptant de gagner un peu plus ces gens-là et ce n’est pas pour autant que je serais jaloux. De toutes façons le système n’est déjà pas équitable, quand je travaillais chez IKEA je n’avais peut-être pas de prime de 1000 euros pour dividendes mais j’avais un tas d’avantages en natures car la convention collective est vraiment bien.
Alors pourquoi reculer sur un projet ambitieux comme celui-là ?

mercredi 13 avril 2011

Les indispensables de la Guitare




Suite à mes articles précédents, sur John Butler et Andy McKee, je voulais donner les trois trucs qui m’ont beaucoup fait progresser depuis trois mois, à ceux qui galèrent un peu pour apprendre la guitare.
C’est vrai que c’est un instrument  facile et dur à la fois. Facile car n’importe qui avec un peu d’assiduité peu progresser rapidement et jouer des morceaux qui auront leurs effet, et difficile aussi car c’est un instrument physique. On se fait mal aux doigts, il faut apprendre à les rendre plus souples ce qui demande de la régularité et des persévérances.  Donc pour aider un peu tout le monde voici  ce que je vous propose :
je vous conseille « Diapason rouge » à 19,83e, c’est un livre plein de chansons classiques, populaires,… où tout le monde pourra trouver de quoi se détendre et se faire plaisir après une leçon de guitare.
Mais comme il faut travailler avant de se faire plaisir voici le site que j’utilise : www.sweepyto.net   vous y trouverez des cours, des tablatures classées par niveaux avec des vidéos,… il est super bien fait, très clair, je n’ai pas encore trouvé mieux.
Enfin http://911tabs.com/    un moteur de recherche de tabs très sympa.  Il compte quand même 4 648 815 tabs !!!


 

Période d'essai, mode d'emploi....

En pianotant sur internet, je suis tombé sur un article intéressant : les 10 erreurs à éviter en période d'essai... Peut-être que j'aurai pu en éviter une ou deux, mais de toutes façons je ne pense pas que j'aurai évité les prises de têtes....
Comme chantait Brassens : « Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c... on est c... »
Bref, voici les dix erreurs à éviter :
Attendre les consignes
Se mettre trop de pression
Vouloir tout révolutionner
Ne pas oser poser de questions
Ne jamais demander de retour à son n+1
Rester dans son coin
En faire trop, tout de suite
Refuser de s'adapter
Craindre de faire des erreurs
Ne pas savoir où l'on met les pieds

si vous voulez aller plus loin allez lire leurs détails ici

Le problème, c'est de ne pas se dénaturer, montrer le meilleur de nous, mais pas trop, s'investir sans trop sembler vouloir tout changer, dur dur de trouver la juste mesure.... Mais avec le recul, peut être que j'aurai pu profiter de ma période d'essai pour partir en courant vers des horizons plus sympathiques plutôt que de voir  à travers la porte la tête à calvitie naissante du pire boss qu'on puisse imaginer... Franchement, comme horizon, y'à mieux ;-)

mardi 12 avril 2011

Un WE à la campagne




Parfois il faut savoir faire une bonne pause, faire quelque chose que l’on aime mais qui est radicalement différent pour pouvoir vraiment se changer les idées.
C’est ce que j’ai fait ce WE. En route pour une petite coupure dans la campagne chez ma grand-mère. Au début je pensais pouvoir profiter du soleil mais…. L’idée était trop simple. A peine arrivé elle m’a tanné pour faire le plafond de son salon qu’elle me demande depuis au moins un an, après quelques minutes à lui donner de bonnes excuses, j’ai fini par céder. Du coup d’un WE RTT/soleil je suis passé à un WE travail au black : le samedi matin pour acheter le matos et louer le lève plaques, et le reste jusqu’au lundi soir !!! J’étais explosé en rentrant chez moi à Paris.
En tout cas dans cette histoire, si je peux vous donner quelques conseils, pour faire un plafond en placo
1. Ne vous lancez pas seul, deux c’est un minimum, trois c’est bien.
2. Louez un lève plaques, ce n’est pas très cher mais indispensable.
3. N’oubliez pas de bisotter les bords des plaques de placo pour faciliter le joint
4. Et enfin remontez légèrement les fourrures de placo qui font la jointure des plaques pour faciliter également le joint.
5. Enfin si vous voulez vous faire un WE sympa, dites-le à personne et n’allez pas dans la famille !!!


jeudi 7 avril 2011

Management et génération



Je ne pense pas que tout le monde ai autour de lui dans son travail un jeune de 25 ans. Je ne sais pas ce que les gens de ma génération en pensent, mais à mon avis il y a là un sujet qui devrait être abordé dans les séminaires de managers.

Cette jeune génération n’est pas moins bonne qu’une autre mais elle est née avec la communication à fond (ordi, tel, internet, twitter,….) du coup il y a un certain nombre de choses dont ils ne se rendent plus compte.
Au boulot j’en ai un par exemple qui ne se rend plus compte que lorsque quelqu’un lui parle, il faut lever la tête de son ordinateur. Du coup pour une fois c’est pas moi qui ai été en galère… Je l’ai vu se faire remonter les bretelles quelque chose de bien.
On s’est retrouvé ensuite à une pause-café, il était tout peno, le pire c’est qu’il n’a pas compris ce qui lui arrivait ! j’ai essayé de lui faire comprendre mais bon faut aussi dire que l’ambiance est assez rigide.
Du coup je me retrouve un peu dans la situation d’un grand frère!!

mardi 5 avril 2011

Renault et la présomption d’innocence


Dans mon article « pire ailleurs ? » je me disais déjà que les méthodes de management chez Renault laissaient à désirer.

Je lisais un article sur l’affaire Renault (ici) la semaine dernière dans lequel on explique que les dirigent n’avaient aucunes preuves de fautes en licenciant les trois cadres.
En somme, suite à une information sans preuve, le staff à licencié au motif de la présomption d’innocence. Je comprends que les enjeux soient important (secret de construction, recherche pour les voitures électriques,…) mais quand même !! Vous imaginez, se faire virer juste pour des suppositions, pour moi c’est scandaleux.

En France devant la justice tout citoyen est supposé innocent jusqu’à ce que la culpabilité soit prouvée non ? C’est ce qui s’appelle la présomption d’innocence. D’un autre côté en matière de sécurité, de santé bien souvent on applique le principe de précaution. Ça permet de ne pas prendre de risque en cas de doute.

Appliquer ce principe sur le salarié me semble une dérive que le droit du travail devrai très vite prendre en considération, car de graves dérives pourraient arriver très vite.

vendredi 1 avril 2011

Petite blague

Dans un petit bureau, où tout le monde connait tout le monde
Le patron dit à son employé :

- Est-ce que vous croyez à la vie après la mort ?
- Heu, oui patron...
- Ah ! alors tout va bien. Parce que hier, après que vous ayez quitté le travail plus tôt pour aller à l'enterrement de votre grand-mère, elle est passée pour vous donner un petit bonjour.

Qui ne s’est jamais retrouvé dans une situation un peu pareille ? En donnant une pauvre excuse parce qu’on a du mal à dire naturellement ce que l’on a à faire.

Bon la blague n'est pas de moi mais pour ma part ça m’est déjà arrivé il y a quelques années avec un patron chiant à qui je ne voulais pas dire que j’avais des hémorroïdes !!!!